Claude Bursztejn, cité par Eric Favereau dans Libération, 13/02/2012.
Comme bien d'autres commentateurs acquis à la psychanalyse, Claude Bursztejn considère que le problème principal de la prise en charge des enfants autistes est un problème de moyens plus que de méthodes.
Qu'il manque des places et des moyens pour l'accueil des enfants autistes, tout le monde en convient, en premier lieu les associations qui dénoncent les pratiques psychanalytiques.
Demander plus de moyens, très bien, mais pour faire quoi?
Plus de moyens pour attendre l'émergence du désir?
Plus de moyens pour faire des ateliers pataugeoire?
Plus de moyens pour faire des ateliers conte?(lire l'exemple du loup anal et des trois petits cochons)
Plus de moyens pour faire du packing?
Les psychanalystes seraient plus fondés à réclamer des moyens supplémentaires s'ils ne gaspillaient pas déjà des montagnes d'argent public dans des thérapies aux fondements théoriques vaseux et à l'efficacité jamais démontrée.
Plus de moyens, oui, plus équitablement répartis sur le territoire, bien sûr, mais pour des pratiques thérapeutiques évaluées!Libellés : autisme, psychanalyse